alicia arco est une artiste Ă©mergente qui vit et travaille Ă  Strasbourg dans le champ des arts visuels et de l’économie sociale et solidaire. Elle mĂšne une recherche-crĂ©ation sur le lien entre les structures de pensĂ©es et les Ă©conomies de la subsistance, l’amenant ainsi Ă  questionner les moyens et les outils de production, le partage et la diffusion des ressources, les registres de documents, les langages, et les formes de correspondances. RĂ©cemment diplĂŽmĂ©e de la Haute Ă©cole des Arts du Rhin (HEAR) de Strasbourg d’un DNA (2020) et d’un DNSEP (2023) option Art, elle est actuellement au Centre de Formation pour Plasticien·nes intervenant·es (CFPI) de Strasbourg. Elle conçoit des dispositifs d'archives et de diffusion, ses mĂ©diums de prĂ©dilection sont ceux de l'Ă©criture, la voix, l'Ă©dition, la performance, le dessin et l'installation. Elle travaille Ă  mettre en place des contextes de cocrĂ©ation lors d’interventions artistiques lui permettant de travailler avec des acteur·ices et des contextes prĂ©cis. En mars 2024, elle co-crĂ©er avec ChloĂ© Reboux le collectif « Other Ways to Print » (OWtoP), un projet itinĂ©rant de recherche et crĂ©ation sur les techniques d’impression alternatives et leur (re)dĂ©mocratisation qui les a amĂšne Ă  concevoir des contenus de sensibilisation et des ateliers auprĂšs de publics. DerniĂšrement, elles sont intervenu Ă  la BLASCHOOL ! au CRAC Alsace en juillet 2024 et au Living du MAC Lyon en mars 2025. Depuis 2021, elle est impliquĂ©e dans le rĂ©seau Franco-Belge des RĂ©cupĂ©rathĂšques et accompagne des jeunes crĂ©ateur·ices en formation Ă  avoir une pratique artistique consciente face Ă  la crise des ressources (solidaritĂ©, gouvernance partagĂ©e, Ă©co-conception, etc.). En juin 2024 elle rĂ©alise une exposition collective Une minute de bruit pour les fourmis » sur la thĂ©matique de la co-crĂ©ation avec 15 autres peintre·sses et plasticien·nes au Syndicat Potentiel Ă  Strasbourg (67).
Je travaille rĂ©guliĂšrement avec des publics dans contextes hyper situĂ©s oĂč je cherche Ă  crĂ©er des expĂ©riences collectives en explorant les formes possibles de correspondances. FrĂ©quenter, apprendre Ă  connaĂźtre, vivre avec des communautĂ©s (rĂ©cupĂ©rateurices, hackers, makers, pairs, groupes de femmes qui cuisinent, italien-nes en auvergne rhĂŽne-alpes) sont des espaces prĂ©cieux pour ma pratique oĂč « faire collectif » et « faire institution » (1) deviennent des synonymes. J’essaye dĂ©ployer sur des temps long des dispositifs d’archives et de communication en utilisant les mĂ©diums du texte, de la voix, de l’édition, de la performance et de l’espace. Je m’appuie sur des principes d’éducation populaire et d’open source pour fabriquer ces dispositifs et je m’attarde Ă  utiliser des outils libre et des moyens d’impression low tech. Sur ces temps de crĂ©ation, ma casquette change souvent : celle de facilitatrice, socio-analyste, manutentionnaire, accompagnatrice ou chargĂ©e de programmation. Une autre partie de mon travail est consacrĂ© Ă  l’écriture. J’écris, dans une dimension documentaire, des performances ou des textes « Ă  adresse » appuyĂ©s sur des fragments crus du rĂ©el qui m’ont traversĂ© : que j’ai vu, entendu, vĂ©cu ou fait l’expĂ©rience. Je rĂ©arrange ces informations pour réécrire un rĂ©cit ; ce qu’il s’est passĂ© se dĂ©place alors dans de la fiction hyper collĂ© au rĂ©el. Toujours dans des formats «d’adresse» (théùtre, voix, dialogues, scĂšnes live), je convoque d’autres corps et j’aborde des sujet comme le dĂ©saccord, le travail, l’addiction, la mort, la lutte des classes, l’immigration, les usages en mettant au centre les relations inter-espĂšces. J’envisage la crĂ©ation dans une dimension dĂ©croissante : comme un espace potentiel de nĂ©gociations. Par la simple prĂ©sence d’une voix, d’une relation, d’une question, d’un document, d’un corps ou de quelques matĂ©riaux, peut-on dĂ©placer des mondes culturels ?
(1) Une institution consiste Ă  un ensemble de personnes engagé·es dans un travail collectif, elle s’oppose Ă  la notion d’établissement. Elle s’organise en une constellation de personnes, de moyens, d’objets, d’outils, d’animaux, de lieux etc., tous-tes sont lĂ  pour accueillir. Elle interagit avec ses publics dans des mesures diffĂ©rentes rythmĂ©es d’allĂ©eretours : fait venir, va, fait aller. Voir : Pierre Delion, La constellation transfĂ©rentielle, le carnet Psy, Ă©dition Ă©rĂšs, fĂ©vrier 2024
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alicia est artiste plasticienne, performeuse et designer graphique. L'écriture est l'un de ses médium de prédilection. Elle fait exister ses textes par la voix, la performance ou la captation audio. Ils sont le point de départ d'une recherche documentaire prennant la forme de cosmologie de documents (photos, audio, film, dessin).

sur ce site vous trouverez une compilation de fichiers audios enregistré par alicia rescencant la plupart de ses textes.
Emission de "cuisine parlée"
diffusĂ© samedi 05 avril 2025 de 14h30 Ă  15h15 pendant la fĂȘte du Parc Naturel Urbain (PNU) · CSC L'Escale Ă  la Roberstau
avec Bibi, Mina, Naima et deux jeunes de la cité de L'Ill
RADIO 360°
diffusĂ© samedi 05 avril 2025 de 14h Ă  18h pendant la fĂȘte du Parc Naturel Urbain (PNU) · CSC L'Escale Ă  la Roberstau
avec Shuya Zhu, Apoline Floc'h, Maëlis Dubois-Deletan, Manon Thedrez, Nicolas Couturier, Cécile Tonizzo, Anouk Daguin, Vincent Gallais, l'équipe et le public du CSC L'Escale
Au téléphone, je raccroche
performé vendredi 13 décembre 2024 à 16h pendant l'évÚmement "Bar en folie" · auditorium de la HEAR Strasbourg
évÚnement organisé par Nicolas Curtis Keller et le groupe de personnes agé·es de l'Abrapa
Luce Strana (bande audio)
avec les voix de Anna, Dario, Donata, Rafaele et Sergio
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